Militante étudiante et féministe de longue date, Michelle Paquette est aujourd’hui permanente syndicale pour une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique. Elle y est reconnue pour défendre le syndicalisme de combat et orienté vers la classe ouvrière.
Elle a également été secrétaire de la cellule d’Ottawa de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada qu’elle a contribué à monter avant de retourner à Montréal et de s’établir dans la circonscription d’Hochelaga. « Hochelaga est un de ces quartiers montréalais les plus touchés par l’embourgeoisement et la spéculation immobilière, rappelle-t-elle. C’est également un quartier où les habitants sont particulièrement touchés par la paupérisation de la classe ouvrière et le chômage. Libéraux, Conservateurs, Néo-Démocrates, Bloquistes; aucun d’entre eux n’est en mesure de répondre à cette crise que ce soit à Hochelaga ou ailleurs au pays. Tous donnent priorité aux profits capitalistes. À l’inverse, le Parti communiste lutte pour la construction d’un million d’unités de logement social, l’augmentation du salaire minimum à 23$ l’heure, l’expansion des droits syndicaux et l’augmentation des pensions de retraite. Comment allons-nous y arriver? En allant chercher l’argent là où il est : dans les poches du patronat! »
Plasticienne à ses heures, elle capture sur ses toiles des scènes de la vie quotidienne dénonçant subtilement le patriarcat et le double-fardeau dont sont victimes les femmes dans la société capitaliste en général et nord-américaine en particulier.